FOLLOW
Bien

Divya Mehra

WINNIPEG

Personne ne prie pour moi, le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions (Mapping Identity: The Challenges of Immigrant Culture)

Sculpture; Intacel, éclairage LED et remorque à plateau

* Ce projet a eu lieu dans le cadre de STAGES 2017 et n'est plus exposé

Lieu: lieux variés; l'oeuvre sera transportée dans la ville pendant la durée de l'exposition
Heures:  Lundi, mercredi, vendredi et dimanche de 6h à 11h. Mardi, jeudi et dimanche de 11h à 4h


ÉTAPES: Tracer le rideau • Nuit de croisière • 

Rejoignez-nous le dimanche 3 septembre 2017 de 9h à 10h dans le parking de la salle de billard Flea Whiskey (coin Erin & Portage St.) pour regarder le travail de Divya Mehra pour STAGES: Drawing the Curtain - Personne ne prie pour moi, le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions (Mapping Identity: The Challenges of Immigrant Culture) car il passe la nuit de croisière.
Apportez une chaise de jardin et une grosse gorgée! Recherchez le Plug In van!


Divya Mehra utilise souvent l'esthétique de la signalisation courante des consommateurs et des entreprises dans ses illustrations à travers lesquelles elle livre des commentaires pointus et parfois barbelés qui font référence à la prudence et à l'insincérité d'un politiquement correct forcé. Le travail de Mehra porte une pertinence qui se veut transformatrice, faisant avancer une conversation autour de l'identité et de l'appropriation culturelles et spirituelles. Pour ETAPES, Mehra a créé un panneau lumineux de 8 pieds du symbole Om qui circule quotidiennement dans la ville sur une remorque à plateau pendant la durée de l'exposition. L'artiste fait le Om symbole grand dans son échelle et sa luminosité, tout en le maintenant non attaché. Ce déplacement constant est lié à l'appropriation culturelle de l'icône et du son dans un mode de vie nord-américain, le disloquant de sa fonction hindoue traditionnelle en tant que mantra spirituel.


Le travail de Divya Mehra est un exemple astucieux de la façon dont l'art peut déstabiliser nos perceptions collectives et individuelles sur la race et le sexe. Elle le fait à travers des lignes culturelles pop, manipulant des signes communs dans des commentaires pointus et parfois barbelés qui font référence à la prudence et à l'insincérité d'une rectitude politique forcée. Le travail de Mehra porte une pertinence qui se veut transformatrice, faisant avancer une conversation autour de l'identité. Comment nos comportements et nos réponses contribuent à un statu quo qui donne la parole à la diversité mais reste constant dans les anciennes hiérarchies.

Travaillant dans la sculpture, l'estampe, le dessin, les livres d'artistes, l'installation, la publicité, la vidéo et plus récemment le cinéma, Mehra est connue pour son attention méticuleuse à l'interaction de la forme, du médium et du site. À travers un ton acerbe, elle aborde les effets à long terme de la colonisation et du racisme institutionnel. Recontextualisant les références trouvées dans le hip hop, la littérature et l'actualité, elle affronte les expressions contemporaines des sociétés (Inde, Amérique, Canada) continuellement formées par leurs racines coloniales. La pratique de Mehra explore les identités diasporiques, la racialisation, l'altérité et la construction de la «diversité». Le travail de Mehra a été présenté dans le cadre d'expositions et de commandes avec Creative Time, MoMA PS1, MTV et The Queens Museum of Art (New York), MASS MoCA (North Adams), Artspeak (Vancouver), The Images Festival (Toronto) , La Biennale de Pékin 798 (Pékin), Bielefelder Kunstverein (Bielefeld) et Latitude 28 (Delhi). Mehra est titulaire d'une maîtrise en beaux-arts de l'Université Columbia et est représentée à Toronto par Georgia Scherman Projects. Elle partage actuellement son temps entre Winnipeg, Delhi et New York.


L'oeuvre de Divya Mehra montre astucieusement comment l'art peut déstabiliser nos perceptions individuelles et collectives des races et des genres. Elle le fait en traçant des lignes de la culture pop, manipulant les signes ordinaires en les transformant en commentaires acerbes comme du fil barbelé qui comprend la prudence et le manque de sincérité du politiquement correct forcé. Le travail de Mehra porte en lui une pertinence transformative, promouvant une conversation autour de l'identité. Comment nos comportements et nos réactions contribuent au statu quo qui donne sa voix à la diversité mais reste défini dans les hiérarchies anciennes. Travaillant la sculpture, les tirages, la peinture, les livres d'artistes, les installations, la publicité, la vidéo et plus récemment le film, Mehra est réputée pour son attention méticuleuse à l'interaction des formes, des médias et du lieu. Avec un ton acerbe, elle aborde le sujet des effets à long terme de la colonisation et du racisme institutionnel. En re-contextualisant des références issues du hip hop, de la littérature et de l'actualité, elle lutte contre les expressions contemporaines de sociétés (Inde, Amérique, Canada) formées de façon continue sur leurs racines coloniales. La pratique de Mehra explore les identités en diaspora, la racialisation, l'altérité et la construction de la diversité. Les oeuvres de Mehra ont été présentées dans des expositions et commandes telles que Creative Time, MoMA PS1, MTV, et le Queens Museum of Art (New York), MASS MoCA (North Adams), Artspeak (Vancouver), The Images Festival (Toronto) ), The Beijing 798 Biennale (Beijing), Bielefelder Kunstverein (Bielefeld) et Latitude 28 (Delhi). Mehra possède une Maîtrise ès Arts deColumbia University et est représentée à Toronto parGeorgia Scherman Projects. Elle passe aujourd'hui son temps entre Winnipeg, Delhi et New York.