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Plus loin que je peux jeter une pierre | Jeremy Blake, John Bock, Cécile B. Evans, Erica Eyres, Dominique Gonzalez-Foerster et Tristan Bera, Lisa Jackson, Karrabing Film Collective, John Knight, Kelly Mark et Erika Vogt

22 janvier 2016 à 3 avril 2016


Commissaire Jenifer Papararo
Vernissage:
Janvier 22, 2016 - 7 h 00 à 11 h 00
Trilogie par Cécile B. Evans:
22 janvier 2016 - 7h00 au 31 janvier 2016 - 5h00
108, avenue Leyton par Kelly Mark:
2 février 2016 - 12h00 au 7 février 2016 - 5h00
SAUVAGE par Lisa Jackson:
9 février 2016 - 12h00 au 14 février 2016 - 5h00
Imposteur plus sombre par Erika Vogt:
16 février 2016 - 12h00 au 21 février 2016 - 5h00
Autobiographie I et II par Erica Eyres:
23 février 2016 - 12h00 au 28 février 2016 - 5h00
Bauchhöhle bauchen par John Bock:
1 mars 2016 - 12h00 au 6 mars 2016 - 5h00
Belle comme le jour de Dominique Gonzalez-Foerster et Tristan Bera:
8 mars 2016 - 12h00 au 13 mars 2016 - 5h00
Windjarrameru (The Stealing C * nt $) par le Karrabing Film Collective:
14 mars 2016 - 12h00 au 20 mars 2016 - 5h00
Mac Guffin 8-2975 par John Knight:
22 mars 2016 - 9h00 au 27 mars 2016 - 5h00
Winchester par Jeremy Blake:
29 mars 2016 - 12h00 au 3 avril 2016 - 5h00


Plus loin que je peux jeter une pierre est un sentiment né de l'amour. "Je t'aime plus que je ne peux jeter une pierre." C'est une mesure utilisée pour marquer l'incommensurable. En tant que titre de cette exposition de groupe, elle vise à lancer une action quantifiable contre un effet indéterminable. L'acte lui-même signifie ses propres limites parce que son compteur ne peut jamais être mesuré - que ce soit l'amour, son contraire ou leur impact. Quelles sont les répercussions de jeter une pierre? Est-ce que je jette la pierre parce que je t'aime ou mon amour a-t-il besoin d'être mesuré par l'action? Quoi qu'il en soit, l'action comporte une absurdité dans le fait qu'elle est destinée à échouer, ne voulant jamais être à la hauteur de son exemple. En tant que tel, il s'agit d'une simple performance d'un acteur.

Les œuvres de cette exposition divergent en termes de concept et de production; ils s'étendent sur des années et des continents, mais pour Plus loin que je peux jeter une pierre il y a une ligne qui s'impose à travers eux, le plus évidemment rejoint par la forme matérielle de la vidéo, mais aussi par la performance. Plusieurs des œuvres d'art contiennent l'artiste en tant qu'interprète tandis que d'autres évoluent dans des domaines abstraits. Certains se concentrent sur un personnage central, penchant vers l'autobiographie, tandis que d'autres utilisent des personnages fictifs pour créer des mondes particuliers empreints d'indécision.

La répétition de la biographie rejoint ces œuvres dans un cadre peu profond, parfois purement abstrait ou presque statique, pour dessiner des personnages nuancés, presque révélateurs de pores. Il y a le personnage principal réservé dans Dominique Gonzalez-Foerster et Tristan Bera Belle comme le jour qui s'appuie sur l'histoire d'un personnage fictif, Séverine Serizy, du film influent de Luis Bruñel au nom similaire. Et le chroniqueur maladroit de John Bock qui arpente les rues de Tokyo en exécutant des rituels absurdes dans les rues. Kelly Mark reflète Kelly Mark dans une conversation humoristique avec elle-même qui utilise un cliché pour en former un autre. Jeremy Blake's Winchester est un champ de couleurs de formes animées et d'images reflétant une femme criblée par le passé de sa famille. De même dépourvu de figure, le personnage central inquiétant d'Erika Vogt n'est impliqué que par un collage de formes superposées. Le Karrabing Film Collective se sert lui-même pour raconter une histoire de racisme et d'esprits ancestraux. Sous la forme d'un court métrage musical, le titre de Lisa JacksonSAUVAGE  dépeint l'action brutale d'un gouvernement qui a enlevé un enfant de sa maison. À la première personne, John Knight raconte l'histoire paranoïaque d'une reprise clandestine de l'imprimerie de la Nova Scotia School of Art and Design en 1979 et Erica Eyres engage un acteur masculin pour raconter une histoire de famille personnelle d'une voix qui n'est clairement pas la sienne. . Cécile B. Evans Trilogie ouvre l'exposition. Ici, elle se place au centre de la caméra en engageant le public avec des gestes, de la musique et des effets spéciaux qui font référence aux icônes de la pop Paula Abdul et Beyoncé, et aux chorégraphes Pina Bausch et Teresa De Keersmaeker.

Ces œuvres seront présentées dans la galerie principale de Plug In ICA, qui est transformée en un espace de cinéma. Pendant toute la durée de l'exposition, chaque vidéo sera projetée en boucle individuellement pendant une semaine. Les œuvres sont isolées, présentées isolément les unes des autres, mais seront regroupées par thème sur la durée de l'exposition.


Cécile B.Evans, Trilogie (22 - 31 janvier) • Kelly Mark, 108, avenue Leyton(1 - 7 février) • Lisa Jackson, SAUVAGE (8 - 14 février) • Erika Vogt,Imposteur plus sombre (15 - 21 février) • Erica Eyres, Autobiographie I et II (22-28 février) • John Bock, Bauchhöhle bauchen (29 février - 6 mars) • Dominique Gonzalez-Foerster et Tristan Bera, Belle comme le jour (7 au 13 mars) • Karrabing Film Collective, Windjarrameru, le voleur C * nt $ (14-20 mars) • John Knight, MacGuffin 8-2975 (21-27 mars) • Jeremy Blake, Winchester (28 mars au 3 avril).


Plug In L'ICA reconnaît avec gratitude le soutien continu du Conseil des Arts du Canada, du Conseil des Arts du Manitoba et du Conseil des Arts de Winnipeg ainsi que de nos généreux donateurs, de nos membres estimés et de nos bénévoles dévoués. Nous souhaitons vous annoncer le soutien de la Fondation Andy Warhol pour les arts visuels pour notre programmation 2016/2017. Merci à tous!